Salaire & Rémunération
d’un prospecteur foncier

Le salaire d’un responsable du développement est composé d’un fixe et d’un variable.

Ces montants peuvent varier de façon considérable, on voit parfois des prospecteurs fonciers atteindre 45k€ brut en fixe en première expérience. Méfiez-vous de ne pas vous vendre trop cher, les attentes seront d’autant plus grandes du côté de votre employeur.
Habituellement un prospecteur démarre entre 28k€ à 40k€ s’il sort d’une grande école.

Ne négligez pas non plus dans votre analyse les avantages en nature (véhicule de fonction, téléphone portable, tickets restaurants, comité d’entreprise) ainsi que les plans d’épargne entreprise (votre entreprise abonde sur votre épargne ce qui vous aidera à financer votre premier logement ou votre mariage tout en étant exempté d’impôt sur le revenu) et les intéressements (parfois 2 mois de salaire).

Dans la mesure du possible, il est préférable de conserver son téléphone portable personnel de façon à conserver durablement un lien avec les propriétaires et son réseau. Si ce n’est pas possible, pensez à négocier la portabilité du numéro en cas de départ.

Le variable d’un développeur foncier évolue généralement par palier. Chaque année les compteurs sont remis à zéro.

3000 € brut pour le premier projet, 6000 € le second, 9000 € le troisième et 15 000 € de prime pour atteinte d’objectif.

Généralement cette prime est versée en fonction de l’avancée du projet : 25% à la signature des accords fonciers et/ou validation du projet en interne, 25% au dépôt du permis de construire et 50% à l’acte authentique (achat définitif du terrain, soit en moyenne 12 à 18 mois après l’engagement du dossier s’il n’y a pas de recours !). La prime d’atteinte d’objectif est quant à elle versée en une fois à l’issue de chaque exercice. Peu importe que vos projets aboutissent réellement.

Certains acteurs versent une prime en fonction du nombre de logements réalisés ou en fonction de la surface de plancher. L’intention est de mobiliser le développeur sur des projets de plus grandes envergures.

Enfin, certains promoteurs considèrent les primes comme des avances. Ainsi, si le projet n’aboutit pas, les primes déjà versées seront retenues sur les opérations à venir. Cela a pour objectif de vous responsabiliser sur les projets que vous initiés et d’éviter l’écueil de signer des projets qui n’ont aucune chances d’aboutir (surface de plancher décorrélée avec la réalité, PLU attaqué, etc.).

Lorsque ce système est mis en œuvre, les primes sont généralement plus conséquentes (10 000€/dossier). Ce système de rémunération s’adresse généralement à des prospecteurs davantage expérimentés. Ce mode de rémunération présente toutefois l’inconvénient de ne pas gratifier un prospecteur qui verrait son projet attaqué par des riverains (les délais sont souvent rallongés, certains tribunaux mettent deux ans à statuer).

Lorsque l’on évolue, il n’est pas rare d’obtenir une rémunération sur le chiffre d’affaire de l’opération (environ un pour mille du CA). Un directeur du développement peut être intéressé sur les objectifs de son équipe. Il peut être exempté de prime individuelle puisqu’il est intéressé sur la réussite de son équipe. Ce mode de rémunération motive le directeur à partager les informations en provenance de son réseau et l’incite à faire monter en compétence les collaborateurs qu’il encadre. C’est un système vertueux.

Félicitations, votre recrutement s’est bien passé ?
Retrouvez nos conseils lorsque l’on exerce pour la première fois chez un promoteur immobilier.